Le 18 décembre 1990, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté « La convention
internationale de protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur
famille ». Cette convention représente une avancée qualitative dans le référentiel juridique
international. Or, depuis cette date, l’ensemble des pays riches ne l’ont pas ratifiée ainsi que
certains pays du Sud. Mieux, ils ont trouvé le moyen de la contourner à travers le Pacte Mondial
des Migrations, dites « sûres, ordonnées et régulières » (PMM), qu’ils viennent de signer à Marrakech
le 10 décembre dernier. Ce pacte marginalise la convention ; il est axé sur le sécuritaire plus que
sur la protection des droits humains des migrantes et des migrants et, dans une certaine mesure,
il légitime les centres de rétention même pour les enfants.
Lire l’appel du 18 Décembre