Au Myanmar, les Rohingyas y sont ciblés en raison de leur appartenance ethnique et de leur religion. En termes de droit, il s’agit de crimes contre l’humanité, parmi lesquels des meurtres, des déportations ou des transferts forcés de population. Agissez avec nous.
De nombreuses informations font état d’homicides commis par les forces de sécurité du Myanmar, et les images satellites montrent que des villages entiers ont été incendiés. En moins de deux semaines, plus de 350 000 Rohingyas ont fui le Myanmar, traversant la frontière pour se réfugier au Bangladesh.
Des milliers d’autres personnes mettent leur vie en danger en tentant de gagner le Bangladesh depuis le Myanmar à bord de bateaux de pêche ; certaines de ces personnes sont gravement blessées, ou accompagnées d’enfants.
Beaucoup d’autres personnes bloquées dans les régions montagneuses du nord de l’État d’Arakan sont privées d’aide car les ONG et les organisations humanitaires ne sont pas autorisées à se rendre dans ce secteur.
Tous les réfugiés confirment que les attaques sont menées par les forces de sécurité du Myanmar.
Nous ne laisserons pas l’armée et les forces de sécurité du Myanmar poursuivre cette campagne de violences impitoyables contre les Rohingyas.
lien pour signer la pétition : https://www.amnesty.fr/conflits-armes-et-populations/petitions/au-myanmar-les-rohingyas-y-sont-cibles-en-raison-de
Texte de la pétition
Senior General Min Aung Hlaing
Commander in Chief of the Myanmar Army
Ministry of Defense
Office No. 24
Republic of the Union of Myanmar
Monsieur,
Nous avons reçu des informations sur les graves violences commis depuis le 25 août par les forces de sécurité à l’encontre des Rohingyas, à la suite d’une réponse militaire parfaitement disproportionnée aux attaques d’un groupe armé rohingya.
Ce n’est pas la première fois que les forces de sécurité du Myanmar s’en prennent violemment aux Rohingyas : l’an dernier, elles ont torturé, violé, arrêté et soumis à une disparition forcée nombre d’entre eux, et détruit leurs habitations et leurs biens.
Nous vous exhortons de mettre immédiatement fin à cette campagne de violences et d’atteintes aux droits humains, de veiller à ce que les intervenants humanitaires, les Nations unies, les journalistes indépendants et les observateurs des droits humains aient accès librement et sans entrave à l’État d’Arakan, et de garantir leur sécurité. Veuillez agréer, l’expression de ma haute considération.