Déclaration de Tunis
Les participants réunis dans le cadre de l’assemblée de convergence sur la protection sociale, à Tunis le 30 mars 2013
Après avoir revu les développements sur le plan international à partir de Porto Alegre et les divers forums sur la santé et la protection sociale et sur les impacts des politiques néolibérales pour l’accès à la protection sociale et aux seruvces de santé
Après avoir examiné les initiatives prises par les orgnisations du système des Nations Unies et par certaines institutions internationales et régionales, politiques et financières en matière de l’accès universel aux services sociaux et en matière du socle de protection sociale,
Affirment:
1. L’attachement au droit humain à la protection sociale et aux soins de santé qui doit être promu par les organisations internationales, protégés dans les institutions nationales et garantis par les Etats. L’approche par les droits – individuels et collectifs – doit prévaloir dans les débats aux divers niveaux (international, régional, national, local);
2. Le soutien critique aux organismes des Nations Unies qui défendent l’accès universel mais soulignent que la protection sociale ne doit pas être au service des politiques néolibérales et du marché. La conception de la couverture universelle doit être globale, incluant les diverses dimensions politiques, sociales, économiques et écologiques ainsi que la dimension de genre;
3. Le soutien aux initiatives visant à impliquer les populations concernées dans le choix visant la protection sociale à travers une éducation et une prise de conscience poitique;
4. Que le problème écologique constitue un déterminant fondamental de la santé et doit être abordé de façon prioritaire
5. Que la pauvreté, en tant que rapport social, représente un déterminant social de la maladie et de l’exclusion et doit être considérée comme illégal par les diverses juridictions;
6. Que la marchandisation des services publics, renforcée par les politiques néolibérales représente une mencace pour l’accès à la santé, aux divers services sociaux et à la protection sanitaire;
7. Que la proposition d’un revenu de base inconditionnel, indépendamment de son âge, de ses origines, de son lieu de résidence, de sa profession, etc. doit être examinée de façon iurgente;
8. Qu’un des moyens d’assurer la protection sociale de la population est d’assurer à toutes et à tous l’accès à la syndicalisation, de revendiquer le droit d’association et le pluralisme syndical;
9. Que l’amélioration des droits des travailleuses et des travailleurs, que ce soit dans le secteur formel ou informel, ainsi que dans le secteur domestique, ont toujours un effet positif sur l’ensemble de la population;
Appellent les délégués et les pays concernés à:
– Multiplier les échanges d’expériences visant la promotuion du droit à la santé et à la protection sociale
– Développer des réseaux régionaux et sous-régionaux de défenbse du droit à la santé et à la protection sociale;
– Veiller à ce que les systèmes de protecyion sociale ne débouchent pas à des politiques assistanciels mais contribuent à l’émergence de sujets sociaux
– Promouvoir au niveaux national et sous-national les approches de laboratoires politiques visant une participation active des populations aux choix sociétaux et à la défense des droits
Humains;
– Utiliser les déclarations et conventions internationales pour rappeler aux Etats leurs devoirs et responsabilités et comme levier d’éducation et de revendications politiques;
– D’adopter le protocole additionnel