Il a été aussi question de nouer des passerelles de solidarité entre les organisations. Si certains jugent que 2013 est une période charnière pour s’opposer aux velléités du régime (modification de la Constitution…), force est de souligner que les organisations algériennes qui seront présentes à Tunis aspirent à un monde meilleur, débarrassé de l’emprise de l’ultralibéralisme sauvage. Leur idéal : un monde meilleur où règne la justice et l’équité, la démocratie et les libertés. Dans ce cadre, les mouvements sociaux algériens, qui adhèrent à la charte de principe du FSM, militent également pour la concrétisation d’un Maghreb des peuples.
Le communiqué sanctionnant cette rencontre de deux jours, rendu public hier, indique qu’«après un débat riche au cours duquel des idées, des réflexions, des propositions et des expériences ont été partagées, il a été mis en place trois ateliers pour discuter successivement de la dynamique algérienne dans le cadre du FSM Tunis 2013, de la mobilisation algérienne et des droits sociaux économiques en Algérie». Le texte ajoute que «le contexte politique, économique et social algérien a été évoqué sous divers axes».
Les participants focalisent sur «l’évidence et la nécessité de la participation des mouvements sociaux algériens au FSM Tunis 2013, pour se donner une visibilité et mettre en relief les défis qu’ils doivent relever». «Le FSM Tunis 2013, précise le communiqué, est un espace à investir, car ouvert à toutes les dynamiques algériennes.»
Les mouvements sociaux présents à la rencontre informent, par ailleurs, que «toutes les dynamiques algériennes et celles qui veulent rejoindre la caravane sont appelées à s’impliquer dans l’organisation et la mobilisation des moyens nécessaires pour la réussite du FSM Tunis 2013, qui s’inscrit dans un cadre maghrébin et non seulement tunisien». Pour cela, ils mettent à disposition l’adressefsmalgerie@gmail.com pour permettre à toutes les associations de prendre part à la caravane qui se rendra à Tunis.