Le Forum social mondial 2013 vient de s’achever à Tunis. Sous le mot d’ordre de la dignité et durant 5 jours de débats, d’échanges, de productions artistiques et de manifestations du 26 au 30 mars 2013 les yeux étaient tournés vers la nouvelle Tunisie jeunes, libre, démocratique et joyeuse.
62 000 participantes et participants, 4500 organisations de 128 pays, plus d’un millier d’associations tunisiennes constituent les réalités du FSM 2013 de Tunis.
En participant pleinement au succès de cette rencontre mondiale, le mouvement associatif, syndical, des femmes, de la jeunesse, artistique et immigrés tunisien et maghrébin ont acquis une solide expérience et une reconnaissance des différentes dynamiques associatives internationales impliquées dans le FSM.
Les grands et petits sujets ont été abordés l’espace Palestine a été un véritable succès.
Aux esprits chagrins, aux réactionnaires et passéistes, aux partisans de la violence, aux obscurantistes moyenâgeux et excommunicateurs , aux dogmatiques archaïques et aux esprits chauvins, les militants associatifs tunisiens, maghrébins et du monde, les jeunes et les femmes ont démontrés qu’avec des moyens limités on pouvait envisager une autre Tunisie et un autre monde de débats et d’espoir en une vie meilleur, sans guerre et sans profit.
La tenue du FSM à Tunis a été rendu possible par la victoire de la révolution en Tunisie et dans certains pays du monde arabe. En arrachant leurs libertés aux prix du sacrifice des jeunes martyrs les tunisiens et les tunisiennes ont démontré que leur pays était capable désormais de participer aux grandes mobilisations mondiales pour l’avènement d’un autre monde sans profit et au service des gens.
Mais il faut aussi signaler que l’engagement des tunisiens et particulièrement des associations de l’immigration en France dans cette dynamique altermondialiste n’est pas récent. En fait l’organisation du FSM a été prise en charge par le forum social maghrébin qui est constitué d’associations et de syndicats marocains, algériens, du Sahara, tunisiens et maintenant libyens et par l’immigration maghrébine. Cette dynamique associative maghrébine a été lancé en 2004 elle comprend outre les associations et syndicats maghrébins des représentants des associations de l’immigration.
La FTCR a été dès le départ de ces dynamiques une des principales chevilles ouvrières. Elle a participé au Forum social européen à Paris/Saint-Denis en 2003 où elle avait proposé et animé des discussions sur des thèmes en lien avec les questions que vivent les migrants. Elle avait aussi fait le lien avec la Tunisie en invitant une très grande délégation tunisienne associative et syndicale.
Il était donc évident que la FTCR avec son compagnon le Comité pour le Respect des libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie fussent au rendez vous du FSM. Plusieurs de ses militants y ont participé : Mouhieddine, Moncef, Ramzi, Hafedh, Mohamed Bhar, Mohamed Ben Saïd, Noureddine, Bahija et Tarek aux cotés de leurs nombreux camarades maghrébins et tunisiens de l’immigration. Ils ont animé, géré, chanté discuté, organisé, surveillé, manifesté.
Ils ont aussi participé, avec leurs camardes des autres associations de l’immigration et de solidarité à l’animation de l’espace du FALDI : Forum des Associations de Luttes Démocratiques de l’Immigration qui, renouant avec les traditions de travail unitaire du mouvement associatif de l’immigration, a permis d’organiser des débats, de montrer les activités, d’exposer certaines œuvres et même d’offrir une animation musicale de qualité autour de l’artiste Mohamed Bhar.
Les militants de la FTCR, qui fêtera l’année prochaine ses 40 ans de luttes et d’abnégation pour l’égalité des droits et contre les discriminations, la solidarité, les libertés et la démocratie sur les deux rives, étaient comme à l’accoutumé au service des causes de la société civile tunisienne et maghrébine pour une Tunisie juste, libre démocrate et digne à coté des centaines de jeunes bénévoles qui sont la véritable révélation du FSM et l’espoir d’un renouveau du mouvement associatif tunisien indépendant, porteur de progrès et garant des acquis démocratique de la révolution.
Enfin tout se travail a été rendu possible grâce à la détermination et à la ténacité de l’un des nôtres. Je voudrais rendre un hommage particulier au dirigeant de la FTCR, militant des droits de l’homme et de l’immigration Mouhieddine Cherbib. Il fut le plus soucieux d’entre nous tous (de Tunisie et de l’immigration) au bon déroulement du FSM aucunes tâches grandes ou petites ne l’a rebuté un exemple du militant dévoué et avouons qu’il a bien réussi pour la Tunisie sociale et démocratique et pour l’immigration solidaire et en lutte. Bravo Mouha nous sommes fier de toi.
Pour la FTCR,le président Tarek BEN HIBA
liste de diffusion et d’information de Tarek BEN HIBA, conseiller régional Front de Gauche Ile-de-France, et militant associatif de l’immigration autonome et démocratique