Le Forum International des Oasis et du Développement Local s’est ouvert aujourd’hui, 28 janvier 2016 et se clôturera le 31. Cet événement entreprend de rassembler les acteurs du développement, de la recherche, des initiatives civiles et privées ainsi que les institutions étatiques en charge de ces questions (ministère chargé de l’environnement, du tourisme, de l’énergie, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire) pour partager réflexions et expériences autour de la problématique : « Les oasis face au changements climatiques, quelle intégration entre les dynamiques engagées ? ».
La voix des oasis a très récemment été portée à la fois par les institutions publiques marocaines et par la société civile sur la scène internationale à l’occasion de la COP21 organisée à Paris en décembre 2015. En novembre 2016, le Maroc sera le pays hôte de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Une occasion à ne pas rater pour la société civile marocaine de faire valoir la richesse de son patrimoine et de ses ressources naturelles mais également leur extrême fragilité dans un contexte de changement climatique.
L’organisation de ce forum constitue un espace de rencontre et de discussions qui permettra à la société civile marocaine de traiter ces thèmes de changement climatique et d’amorcer une coordination des mobilisations à venir lors de la COP22. La représentation d’acteurs œuvrant pour le développement, la préservation de l’environnement et des savoir-faire traditionnels, de la défense de l’agriculture familiale sont autant d’individus et de structures pour qui la visibilité nécessite d’être assurée en cette année 2016 placée sous le signe du climat et de du changement climatique pour le Maroc.
La nécessité d’œuvrer en faveur de prises de décisions politiques et sociétales fortes n’est plus à prouver. En particulier en cette année 2016 qui commence de façon catastrophique pour le secteur agricole marocain ; le déficit pluviométrique est d’ors et déjà dramatiquement important et a contraint le Maroc a déclarer un plan d’urgence-sècheresse.